
Spécialisée dans l'assistanat aux personnes âgées, l'auxiliaire vie sociale (AVS) possède des acquis certifiés en matière de santé, hygiène, diététique et psychologie.
L'auxiliaire de vie sociale est l'une des aides à domicile pour personnes âgées, tout comme l'infirmière à domicile, l'assistante de vie, la garde de nuit, l'aide ménagère à domicile, l'association de service à domicile, l'aide-soignante à domicile ou encore l'hospitalisation à domicile.

Ce professionnel médico-social est au service des personnes âgées à mobilité réduite.
Il permet leur maintien à domicile et évite leur admission en établissement de soin ou en maison de retraite ou dans un centre médicalisé. Il apporte un soutien en toute situation.
En constante demande dans le secteur social, le métier de l’AVS offre de nombreuses opportunités aux individus qui souhaitent se former et travailler dans l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie.
Lorsqu'il est embauché, l'auxiliaire de vie devient salarié d'un particulier employeur et bénéficie de l'application des dispositions de la Convention collective nationale des salariés du particulier employeur.
Auxiliaire de vie sociale : un diplôme d'État pas obligatoire
Contrairement à de nombreux métiers du secteur médical et social, devenir auxiliaire de vie ne nécessite pas obligatoirement l’obtention d’un diplôme. Toutefois, il est important de souligner que la formation joue un rôle important dans la qualité des services fournis aux bénéficiaires. Ainsi, il peut améliorer ses acquis grâce au compte personnel de formation (CPF) et en suivant des cours spécialisés.
De nombreuses formations et certifications sont disponibles, telles que le diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DEAES) ou le CAP accompagnant éducatif petite enfance. Ces formations (CPF) et certifications ne sont pas imposées mais permettent à l’auxiliaire de vie d’acquérir des compétences pour mieux exercer leur métier au quotidien.
En revanche, le bac est généralement requis pour disposer d’une base solide de connaissances. Une formation (CPF) et une certification du RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) peuvent également permettre à l’assistante de vie d’attester d’une certaine expertise.
Aujourd’hui, avec les avancées numériques, les auxiliaires de vie sociale peuvent suivre la formation en ligne. Grâce au CPF, ils peuvent obtenir une certification de niveau 3 régulièrement enregistrée au RNCP pour exercer leur emploi même en alternance.
Bon à savoir : Exercice de la fonction et classement peuvent également résulter d'une expérience équivalente en termes de savoir et savoir-faire acquis certifiés par la branche ou des institutions étatiques. Cet emploi peut également être exercé en alternance.
Compétences et missions de l'auxiliaire de vie sociale
Les auxiliaires de vie sont des professionnels polyvalents. Leurs tâches consistent principalement à aider des personnes à mobilité réduite dans leur quotidien. Cela peut aller de la toilette à l’aide à la préparation des repas en passant par la prise en charge des enfants ou encore la réalisation de soins médico sanitaires. Les connaissances nécessaires pour ce métier vont au-delà des gestes, soins et aides techniques ; elles incluent aussi une qualité humaine essentielle.
Alerte et surveillance médicale
L’assistant veille sur la santé du senior et doit être en mesure de repérer rapidement la situation qui relève d'une intervention médicale classique ou en urgence.
Il doit faire preuve en permanence de vigilance et signaler au soignant tous les gestes inhabituels de l’accompagné.
Accompagnement dans les actes essentiels de la vie quotidienne
L'auxiliaire de vie intervient aux côtés de la personne âgée pour l’aider à :
- stimuler ses facultés intellectuelles, sensorielles et motrices ;
- faciliter sa mobilité, ses déplacements et son installation en chaise ou au lit ;
- aider à l'habillage et au déshabillage ;
- aider à la toilette lorsque celle-ci est assimilée à un acte de vie quotidienne et n'a pas fait l'objet de prescription médicale.
Accompagnement et aide dans les activités de la vie ordinaire
L'auxiliaire de vie sociale intervient à domicile aux côtés de la personne âgée pour :
- aider à la réalisation ou réaliser des achats alimentaires ;
- participer à l'élaboration des menus, aider à la réalisation ou réaliser des repas équilibrés ou conformes aux éventuels régimes prescrits ;
- aider à la réalisation ou réaliser l'entretien courant du linge et des vêtements, du logement, du nettoyage des surfaces et matériels ;
- aider ou effectuer l'aménagement de l'espace domiciliaire dans le but d’apporter du confort et de la sécurité.
Aide dans les activités de la vie relationnelle
L'auxiliaire de vie sociale intervient aux côtés de la personne âgée pour :
- participer au développement et/ou au rétablissement et/ou au maintien de l'équilibre psychologique ;
- stimuler les relations sociales à son domicile ;
- l'accompagner dans les activités de loisirs et de la vie sociale : lors de sorties brèves, promenades, démarches, visites chez le médecin, dentiste et même dans certaines activités à son domicile ;
- aider à la gestion des documents familiaux et aux démarches administratives.
Auxiliaire de vie sociale : aide dans les activités de la vie relationnelle
L'auxiliaire de vie sociale intervient aux côtés de la personne âgée pour :
- participer au développement et/ou au rétablissement et/ou au maintien de l'équilibre psychologique,
- stimuler les relations sociales,
- l'accompagner dans les activités de loisirs et de la vie sociale : lors de sorties brèves, promenades, démarches, visites chez le médecin, dentiste...,
- aider à la gestion des documents familiaux et aux démarches administratives.
À noter : L'auxiliaire de vie doit être capable, également, de faire preuve de qualité d'écoute, de dialogue, concertation et proposition de solutions avec les proches de la personne âgée et les personnels soignants et généralement tous les intervenants.
Les conditions de recours à une auxiliaire de vie sociale
Paris, Saint-Étienne, Saint-Leu, Saint-Max, etc., vous pouvez bénéficier des services des auxiliaires de vie partout en France. Le recours à un AVS est fréquent dans différentes situations. Dans certains cas, il s’agit de personnes âgées non autonomes ou d’individus handicapés. Il peut également s’agir d’enfants nécessitant une assistance particulière, ou encore de patients en convalescence.
Les services de ce professionnel visent à améliorer la vie des bénéficiaires. Les auxiliaires de vie exercent en alternance comme à temps plein. Si le bénéficiaire est relativement autonome, il peut opter pour l’alternance.
Comme dans tous les corps d’activité, l’accompagnant est aux soins des bénéficiaires et peut exercer selon différentes modalités allant du salariat à la mise à disposition par un prestataire.
Il peut être :
- recrutée, embauchée et salariée directement par le bénéficiaire (ou un de ses enfants), lequel acquiert, par ce fait, le statut de particulier employeur choisissant de gérer seule sa relation de travail avec son employé,
- embauché et salarié directement par le bénéficiaire (ou un de ses descendants) après que ce dernier se soit fait aider par une association intermédiaire qui aura assuré la mise en contact entre employeur et employé,
- embauché et salarié directement par le bénéficiaire (ou un de ses descendants), lequel se sera fait aider par une association ou une entreprise mandataire, chargée d'assurer pour le compte de la personne âgée et dans le cadre d'un contrat de mandat – ayant donné lieu à devis préalable - toutes les démarches et formalités administratives et juridiques liées à l'emploi des auxiliaires de vie sociale (du recrutement au licenciement en passant par la paye),
- mise à disposition du bénéficiaire par une association ou une entreprise prestataire dans le cadre d'un contrat de prestation de service – ayant donné lieu à devis préalable - l'association ou l'entreprise ayant, seule, la qualité d'employeur de l'auxiliaire de vie sociale.
Bon à savoir : L'embauche directe de l'auxiliaire de vie sociale par le bénéficiaire peut donner lieu à utilisation du Chèque emploi service universel (CESU) et dispense de l'accomplissement de certaines formalités d'employeur dans certains cas : embauche directe ou appel à une association, à une entreprise, mandataire ou prestataire, peuvent également donner lieu à bénéfice d'avantages fiscaux et/ou sociaux sous forme de réductions de charges sur salaire et/ou d'impôt et bénéfice de subventions financières telles que l'Allocation Personnalisée d'Autonomie ou la Prestation de Compensation du Handicap sous certaines conditions.
Modalités d'embauche de l'auxiliaire de vie sociale
Pour les employeurs qui cherchent à embaucher des auxiliaires, il existe diverses modalités à considérer. En France, notamment à Paris, les critères de sélection peuvent varier, mais il est important de s’assurer que le candidat dispose des acquis nécessaires pour assumer de telles responsabilités. Comme dans certains métiers, l’AVS peut exercer en alternance, peu importe son titre.
Pour acquérir des compétences et savoir-faire, une formation s’avère utile. Des certifications telles que le DEAES (Diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social), le CAP ou des diplômes enregistrés au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) constituent aussi un atout lors du processus d’embauche. Quant à la rémunération, plusieurs facteurs entrent en jeu, notamment la zone d’habitation. Ainsi entre Saint-Étienne et Paris, elle peut varier.
Le professionnel doit être embauché au minimum selon le stade 3 de la classification conventionnelle.
La Convention collective applicable à la relation de travail entre une auxiliaire de vie salariée d'un employeur particulier et celui-ci est celle des salariés du particulier employeur.
Cette convention prévoit en termes de :
- classification que l'auxiliaire de vie :
- pour personnes dépendantes bénéficie au moins du niveau 3,
- avec grande qualification et autonomie bénéficie d'un niveau 4 voire 5 ;
- salaire que les auxiliaires de vie classée en niveau 3, 4 et 5 bénéficient respectivement d'un salaire minimum horaire brut de 9,20 €, 9,26 €, 9,68 €.
Bon à savoir : Les tarifs réels du marché pratiqués pour bénéficier des services d'une auxiliaire de vie varient d'une région à l'autre. Il faut compter actuellement - et dans les zones métropolitaines où existent des tensions entre offre et demande - de 16 à 22 € par heure notamment si la personne intervient aussi les dimanches et jours fériés.
Aussi dans la rubrique :
Les différents types de prestations à domicile
Sommaire
- Rôle et services d'une aide à domicile
- Types de services à domicile
- Aide à domicile et agrément
- Alternatives pour les personnes âgées
- Aides familiales